Vie sexuelle des banquiers - Les dessous de la crise économique mondiale
Bonne nouvelle : Les banquiers français sont de plus en plus infidèles (et probablement aussi ceux des autres pays) ! La crise économique mondiale est donc enfin finie?
Voici ce qu'on peut lire sur Le Bloc-notes de Stéphane SOUMIER (BFM Radio) paru sur le journal La Tribune du 17/04/2010 :
Début de citation : "... un cabinet de " mise en relation d'adultes consentants " (en gros, l'organisation de l'adultère) nous affirme qu'une proportion croissante de ses clients vient du milieu de la banque et de la finance. Ils en tirent la conclusion que les banquiers ont du vague à l'âme. J'en tire une conclusion radicalement inverse : nous sommes sauvés ! Car enfin, qui a pris la dimension sexuelle de cette crise ? Appelons un chat, un chat : et si nous avions traversé une crise de mal baisés ? Bien des épisodes de l'histoire sont soumis à cet aléa. Pourquoi pas l'économie ? Dans ce cas, ce déchaînement adultérin serait la meilleure nouvelle macroéconomique de la semaine, et l'on devrait même, à Bâle, s'empresser d'évoquer une régulation matrimoniale. Des banquiers apaisés par l'amour qui regardent les clients avec tendresse : voilà ce qui nous protégera du risque systémique." Fin de citation.
Ainsi, avant la crise, les banquiers étaient vus comme des personnes à part, soit enviées, admirées ou conspuées, mais toujours mises sur un piédestal. Pour certains, ils étaient les héros des temps modernes, ceux qui contribuaient à la croissance sans fin de notre économie en permettant le développement des entreprises selon le principe du levier financier bien connu que c'est l'argent des autres qui permet d'investir plus que ce qu'on peut personnellement risquer. Pour d'autres, c'étaient des gens qui profitaient honteusement du système capitaliste, des financiers qui ne pensaient qu'à gagner le plus d'argent le plus vite possible sur le dos des autres en se servant de l'argent des millions de petits épargnants. Maintenant on le sait : les banquiers sont des êtres humains comme tout le monde, ni plus, ni moins, avec leurs défauts inhérents à la nature humaine et leurs qualités.
Occupés qu'ils étaient à boursicoter à longueur de journée et à vouloir gagner des sommes de plus en plus faramineuses, on pouvait se demander jusqu'à récemment si les financiers, les hommes comme les femmes, avaient une quelconque vie sexuelle, voire même mono sexuelle. Maintenant les choses sont claires, les banquiers sont redevenus des gens normaux, ils pensent aussi à faire l'amour, et ça c'est une bonne chose. Même si une certaine morale condamne l'adultère au nom d'un idéal de vie et du moins que tromper son partenaire de vie n'est pas socialement acceptable, car c'est notamment manquer d'intégrité que de ne pas respecter la promesse qu'on a faite, on ne peut que se réjouir, somme toute et sans jeu de mot, que de plus en plus de responsables du monde de la banque et de la finance connaissent enfin les joies de l'amour. Le monde entier ne s'en portera que mieux.
Bonne nouvelle : Les banquiers français sont de plus en plus infidèles (et probablement aussi ceux des autres pays) ! La crise économique mondiale est donc enfin finie?
Voici ce qu'on peut lire sur Le Bloc-notes de Stéphane SOUMIER (BFM Radio) paru sur le journal La Tribune du 17/04/2010 :
Début de citation : "... un cabinet de " mise en relation d'adultes consentants " (en gros, l'organisation de l'adultère) nous affirme qu'une proportion croissante de ses clients vient du milieu de la banque et de la finance. Ils en tirent la conclusion que les banquiers ont du vague à l'âme. J'en tire une conclusion radicalement inverse : nous sommes sauvés ! Car enfin, qui a pris la dimension sexuelle de cette crise ? Appelons un chat, un chat : et si nous avions traversé une crise de mal baisés ? Bien des épisodes de l'histoire sont soumis à cet aléa. Pourquoi pas l'économie ? Dans ce cas, ce déchaînement adultérin serait la meilleure nouvelle macroéconomique de la semaine, et l'on devrait même, à Bâle, s'empresser d'évoquer une régulation matrimoniale. Des banquiers apaisés par l'amour qui regardent les clients avec tendresse : voilà ce qui nous protégera du risque systémique." Fin de citation.
Ainsi, avant la crise, les banquiers étaient vus comme des personnes à part, soit enviées, admirées ou conspuées, mais toujours mises sur un piédestal. Pour certains, ils étaient les héros des temps modernes, ceux qui contribuaient à la croissance sans fin de notre économie en permettant le développement des entreprises selon le principe du levier financier bien connu que c'est l'argent des autres qui permet d'investir plus que ce qu'on peut personnellement risquer. Pour d'autres, c'étaient des gens qui profitaient honteusement du système capitaliste, des financiers qui ne pensaient qu'à gagner le plus d'argent le plus vite possible sur le dos des autres en se servant de l'argent des millions de petits épargnants. Maintenant on le sait : les banquiers sont des êtres humains comme tout le monde, ni plus, ni moins, avec leurs défauts inhérents à la nature humaine et leurs qualités.
Occupés qu'ils étaient à boursicoter à longueur de journée et à vouloir gagner des sommes de plus en plus faramineuses, on pouvait se demander jusqu'à récemment si les financiers, les hommes comme les femmes, avaient une quelconque vie sexuelle, voire même mono sexuelle. Maintenant les choses sont claires, les banquiers sont redevenus des gens normaux, ils pensent aussi à faire l'amour, et ça c'est une bonne chose. Même si une certaine morale condamne l'adultère au nom d'un idéal de vie et du moins que tromper son partenaire de vie n'est pas socialement acceptable, car c'est notamment manquer d'intégrité que de ne pas respecter la promesse qu'on a faite, on ne peut que se réjouir, somme toute et sans jeu de mot, que de plus en plus de responsables du monde de la banque et de la finance connaissent enfin les joies de l'amour. Le monde entier ne s'en portera que mieux.
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