mercredi 14 janvier 2009

divorce party une nouvelle mode qui monte dans le monde entier

La divorce-party, une nouvelle mode qui monte dans le monde entier...

En moyenne, la moitié des mariages en Occident ne dure plus toute la vie, et la séparation d'un couple n’est plus un tabou, ni un sujet d'opprobre ou de honte. Le divorce s'est tellement banalisé ou vulgarisé, mais tout en restant fort mal vécu, qu'un nouveau rituel de passage, dit "divorce party" ou "divorce fiesta", est né au début des années 2000 en Amérique du Nord pour marquer ce changement d'état civil. Au départ simple épiphénomène, il est actuellement en train de devenir un véritable phénomène de société. Fêter son divorce est une nouvelle mode dans toutes les capitales du monde, un filon très profitable pour les organisateurs de ce type d'événements festifs, dits de rupture, et en tout cas un sujet de conversation sur la blogosphère, de New-York à Paris en passant par Montréal, Londres, Bruxelles, Genève, Shanghai et autres grandes et petites villes, en tout pays et pratiquement en toute langue.

Certains parlent de funérailles du mariage ou de fête du divorce, comme si on faisait la fête au divorce, alors qu'il s'agit plus de fêter une libération, la liberté retrouvée pour reconstruire une autre vie, la fin d'une période de vie qui ne donnait plus satisfaction, que de faire l'éloge de la séparation proprement dit. Plus poétiquement et à juste titre me semble-t-il, la divorce-party est aussi appelée fête de la libération ou fête de la nouvelle vie.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que la divorce party soulève pas mal de polémiques, presque autant que l'avortement, le mariage gai, la guerre en Irak, le clonage ou les OGM dans de nombreux pays ou bien encore les accommodements raisonnables au Québec.

Mais, pour ceux qui s'interrogent sur le divorce entre les citoyens et la classe politique, ce n'est quand même pas un sujet aussi populaire que les élections américaines qui volent la vedette à tout autre sujet dans tout pays, ni même autant que l'est curieusement encore le divorce de Sarkozy... mais bien plus que les élections québécoises ou canadiennes ou même que les élections françaises. Mesdames et Messieurs les politiques, à votre place je m'inquiéterais. En tous les cas, j'en suis fort triste en tant que citoyen. Peut-être qu'une bonne divorce-party bien médiatisée remonterait la cote des politiques?!

Rien que sur Google, il y a plus de 450.000 sites qui parlent de la "divorce party". Manifestement, il y a un changement de paradigme (i.e. de manière de penser, d'agir et de se comporter) qui est en train de s'opérer et, à tout le moins, beaucoup de gens s'intéressent au phénomène de la divorce party, de plus en plus chaque jour, soit pour s'informer ou planifier une fête du divorce, soit pour critiquer les personnes qui en organisent ou s'en inquiéter. Pour comparaison, ce changement de paradigme est similaire, au plan personnel, à celui qui s'est passé, au plan sociétal, lors des élections présidentielles américaines de 2008 avec la victoire de Barack Obama, i.e. qui est à la fois porteur d'espoir et de renouveau et vecteur de transformation de la société et du monde.

Le phénomène de la divorce party prend tellement d'ampleur dans le monde entier et est tellement passionnant et intéressant que j'ai finalement décidé d'effectuer une petite étude sur la divorce party.




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